2 questions essentielles pour les endormis qui applaudissent les mesures « anti-Covid » :
- Quels seraient les indicateurs/éléments qui permettraient de revenir à la normale ?
- Que peut faire un citoyen lorsqu’il n’est pas d’accord avec une mesure prise par l’état ?
Développons !
1ère question
Tout d’abord, pour comprendre ce que j’entends par « la normale » :
En Suisse, la mise en place de « mesures exceptionnelles » a commencée le 28 février 2020.
A partir de ce moment nous avons eu droit à :
- Interdiction des manifestations publiques à différents degrés
- Interdiction des manifestations privées à différents degrés
- Confinement de la population à domicile
- Fermeture d’entreprises, commerces, loisirs, etc…
- Fermeture des écoles
- Etablissement d’un contrôle aux frontières
- Obligation pour les entreprises/commerces encore autorisés à créer des plans de protection
- Obligation du port du masque à différents degrés
- Obligation de la « distanciation sociale » (très mal nommée car on devrait parler de distanciation Asociale)
- Garder une distance de 2m (puis 1.5m) en tout temps et lieu
- Ne pas faire la bise
- Ne pas serrer les mains
- Obligation de la désinfection des mains à certains endroits
L’ensemble de ces mesures n’existaient pas AVANT le 28 février 2020.
On peut donc bien parler d’un AVANT et d’un APRES, l’avant étant la normal et l’après l’anormal.
Considérons ensuite que tous ces changements ont été motivés par des indicateurs/éléments comme par exemple le nombre de cas, le nombre de décès ou encore le nombre d’hospitalisations.
En toute logique, ce sont donc également des indicateurs/éléments qui devraient permettre d’annuler ces changements !
Ma question est donc : Quel seraient les indicateurs/éléments qui permettrait de revenir à la normale ?
2ème question
Voici les moyens que je vois comme pouvant permettre à un citoyen de signifier à l’état sa désapprobation :
- Recours directs
- Référendum
- Initiative populaire
- Recours juridique
- Recours indirects
- Manifestation publique
- Expression publique (journal, affiches ou par internet)
- Élections
Dans le cas présent, le recours au référendum ou à l’initiative populaire ne sont pas possible car les mesures viennent d’arrêtés et pas de lois… Et modifier la loi qui sert de base (loi sur les épidémies) via une initiative prendrait des années (et en plus, les politiques n’appliquent que celles qui leur convienne…).
Pour ce qui est du recours juridique contre un arrêté, je n’ai pas trouvé la moindre procédure ni le moindre article de loi parlant du sujet et je ne sais donc pas si c’est un possibilité…
Si c’est possible, cela nécessiterais en tout cas le recours à des avocats/experts juridique ce qui aurait un coût considérable. De plus, je ne suis pas certain qu’un recours aurait nécessairement un effet suspensif et vu le temps que durerait la procédure, sans effet suspensif cela ne servirait pas forcément à grand-chose…
Pour ce qui est des recours indirects, la manifestation publique n’a pas été possible pendant une bonne partie de la période entre le 28 février et maintenant ou alors avec des limitations drastiques revenant quasiment à les interdire…
Pour ce qui est des manifestations par l’expression publique, celle-ci est du plus en plus victime de censure et n’a de toute façon aucun effet direct sur l’état…
Et enfin, pour ce qui est de l’élection, non seulement elle ne permet pas directement de contrer une loi ou un arrêté mais seulement d’élire quelqu’un qui peut-être la supprimera mais elle n’a lieu que toutes les X années…
Je ne vois en conclusion strictement AUCUN moyen pour un citoyen de contester (et encore moins de faire annuler) les mesures prises par l’état depuis le 28 février 2020.
Ma question est donc : Que peut faire un citoyen lorsqu’il n’est pas d’accord avec une mesure prise par l’état ?
Conclusion
Cela fait bientôt 6 mois que je pose la 1ère question à tous ceux qui soutiennent le délire Covid et que je n’obtiens aucune réponse… (voir : https://ace024.com/coup-de-gueule-cest-quoi-le-plan/)
Au-delà de la question spécifique au Covid, ce point met notamment en lumière la facilité avec laquelle la population accepte de se laisser contrôler jusque dans les moindres détails de sa vie, sans se poser de question et sans remettre en cause…
La 2ème question m’est venu plus récemment et est encore plus inquiétante car c’est le constat que le citoyen est complètement coupé des dirigeants et n’a quasiment aucun levier pour intervenir sur les décisions…