Apatride

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J’ai 36 ans et voici mon constat concernant le lieu où je vis:

  • Je ne reconnais plus les paysages : constructions effrénées, densification, suppression des zones agricoles et des forêts, etc…
  • Je ne reconnais plus l’architecture/urbanisme : les constructions ne sont pas coordonnées en terme de style, l’organisation des villes et villages se fait à la française (zones dortoirs, industrielles, etc…), aucun respect pour le patrimoine (destruction des vieux bâtiments), etc…
  • Je ne reconnais plus la population : dans mon quartier, la proportion de non-blancs doit atteindre 20% facile. A Genève, si vous prenez la ligne 11 par exemple, il y a 80% de non-blancs… Pour la majorité blanche (encore 80% du pays), elle n’est pas Suisse de souche. La majorité des blancs habitant en Suisse sont des étrangers (naturalisés ou non). Il doit rester au maximum 40% de la population totale du pays qui est Suisse de souche…
  • Je ne reconnais plus les accents : je me souviens encore quand j’étais enfant, il y a 30 ans, que les différents accents Suisse étaient un marqueur fort d’identité. Aujourd’hui, je peux passer des semaines à Genève sans entendre une seule fois l’accent Genevois…
  • Je ne reconnais plus la culture : Oubliez la discrétion, le calme, le respect et le côté “carnotzet” typiquement Suisse, la culture en Suisse est globalisée ! Vous pouvez aller n’importe où en Suisse et vous retrouverez les mêmes villes, les mêmes vêtements, les mêmes comportements, les mêmes accents, etc…
  • Je ne reconnais plus la politique : Oubliez le politicien de milice qui se sacrifie pendant quelques années pour donner un peu de lui au détriment de son emploi. Oubliez l’intégrité, le sens du juste et le rapport à la terre. Dorénavant, les politiciens sont professionnels. Ils se gavent comme des porcs sur nos impôts, sont tous du même moule globaliste et ont tous une vision égocentrique à court terme…
  • Je ne reconnais plus les citoyens : Oubliez le Suisse attaché à son indépendance, à son droit aux armes, à sa terre et à ses valeurs d’intégrité et de droiture. Dorénavant, le Suisse est globalisé, il veut l’abolition des frontières car “c’est quand même plus pratique à l’aéroport”, il veut un contrôle des armes car sinon “tu n’en as rien à faire des enfants qui meurent dans les mass-shooting aux US”, il veut moins d’armée car “ça sert à rien”, il veut plus d’état car sinon “qui va construire les routes”, il vote non à “No-Billag” car la RTS est indépendante et impartiale, il vote non à “Ecopop” car il n’est pas un fascho raciste, il vote oui aux “Epizooties” car les vaccins obligatoires c’est bien, il vote non à “l’autodétermination” car il est ouvert sur l’Europe et refuse l’isolation, il vote oui à toute augmentation des impôts car l’état est fondamentalement bon et utilisera mieux notre argent que nous, etc…

Je vivais dans un espace qui s’appelait le canton de Genève, au sein de la confédération Suisse et peuplé par des citoyens Suisses.

Je vis aujourd’hui dans un espace sans histoire, sans passé, globalisé et peuplé de NPC.

Les étrangers font constamment référence à leur pays d’origine. La vérité c’est que mon pays d’origine a disparu et que je suis aujourd’hui apatride ! Dans ce monde ou “tout le monde est chez lui partout”, je ne suis chez moi nulle part…

2 COMMENTS

  1. c’est incroyable à quelle vitesse aujourd’hui on peut devenir un vieux con… ça aussi c’est nouveau ? je pense la question car j’ai 60 ans, mes ancêtres sont de souches terriennes et étaient des gens ouverts.

    • Je publie votre commentaire car je suis contre la censure mais j’avoue ne pas trouver le moindre intérêt à celui-ci… Uniquement de l’insulte, aucun argument, rien, c’est vide…
      Je suis pour le débat ! Si vous n’approuvez pas mon article et quitte à prendre le temps de répondre, prennez la peine d’essayer de construire une argumentation…

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